À l’occasion du 25e anniversaire de la Loi sur l’équité salariale, la FTQ, la CSN et la CSQ unissent leur voix pour célébrer les avancées des femmes. Mais on ne baisse pas les bras, il reste du chemin à parcourir.

#OnAFaitDuChemin

La Loi sur l’équité salariale (LÉS) a transformé fondamentalement la façon dont le droit à l’équité salariale est protégé au Québec.

Depuis son adoption, ce sont les employeurs qui ont la responsabilité de démontrer que le milieu de travail et le processus de rémunération respectent le droit à l’équité salariale. Grâce à la loi, les travailleuses n’ont plus à se défendre seules ni à débourser des frais sans fin pour faire valoir leurs droits à l’équité salariale. Ainsi, le fardeau de la preuve a été renversé. Ce n’est plus aux personnes salariées, mais aux employeurs de démontrer qu’ils assurent le respect de ce droit fondamental.

En adoptant cette loi en 1996, le gouvernement, reconnaissant l’existence d’une discrimination systémique fondée sur le sexe à l’égard des personnes occupant des emplois dans des catégories d’emploi à prédominance féminine, est venu inscrire une protection supplémentaire et proactive pour le droit à l’équité salariale.

La LÉS vise la mise en œuvre d’un droit fondamental de la personne. Elle n’est pas une simple norme du travail ni une obligation administrative pour les employeurs.

Depuis 1996, les employeurs doivent mettre en place des mesures proactives claires pour assurer l’équité salariale. Ils doivent également en afficher les résultats.

À l’occasion du 25e anniversaire de la Loi sur l’équité salariale, la FTQ, la CSN et la CSQ unissent leur voix pour célébrer les avancées des femmes. Mais on ne baisse pas les bras, il reste du chemin à parcourir.

#OnAFaitDuChemin

La Loi sur l’équité salariale (LÉS) a transformé fondamentalement la façon dont le droit à l’équité salariale est protégé au Québec.

Depuis son adoption, ce sont les employeurs qui ont la responsabilité de démontrer que le milieu de travail et le processus de rémunération respectent le droit à l’équité salariale. Grâce à la loi, les travailleuses n’ont plus à se défendre seules ni à débourser des frais sans fin pour faire valoir leurs droits à l’équité salariale. Ainsi, le fardeau de la preuve a été renversé. Ce n’est plus aux personnes salariées, mais aux employeurs de démontrer qu’ils assurent le respect de ce droit fondamental.

En adoptant cette loi en 1996, le gouvernement, reconnaissant l’existence d’une discrimination systémique fondée sur le sexe à l’égard des personnes occupant des emplois dans des catégories d’emploi à prédominance féminine, est venu inscrire une protection supplémentaire et proactive pour le droit à l’équité salariale.

La LÉS vise la mise en œuvre d’un droit fondamental de la personne. Elle n’est pas une simple norme du travail ni une obligation administrative pour les employeurs.

Depuis 1996, les employeurs doivent mettre en place des mesures proactives claires pour assurer l’équité salariale. Ils doivent également en afficher les résultats.

Qu’est-ce que l’équité salariale? C’est le droit de toutes personnes qui occupent un emploi typiquement féminin de recevoir une rémunération égale à celle obtenue par les personnes qui occupent un emploi typiquement masculin de valeur équivalente.

C’est donc un exercice d’équivalence afin de s’assurer que la rémunération des emplois typiquement féminins soit égale à celle des emplois typiquement masculins équivalents.

Qu’est-ce que l’équité salariale? C’est le droit de toutes personnes qui occupent un emploi typiquement féminin de recevoir une rémunération égale à celle obtenue par les personnes qui occupent un emploi typiquement masculin de valeur équivalente.

C’est donc un exercice d’équivalence afin de s’assurer que la rémunération des emplois typiquement féminins soit égale à celle des emplois typiquement masculins équivalents.

Saviez-vous que selon les dernières données, une femme gagne en moyenne 89 cents pour chaque dollar gagné par un homme?

Le chemin parcouru :

a) En 1997, l’écart salarial horaire moyen entre les hommes et les femmes était de 15,4 % (0,84 $ pour chaque dollar). Aujourd’hui, l’écart global demeure encore au-dessus de la barre des 10 % (maintenant c’est 0,89 $ pour chaque dollar). Ça signifie qu’en 1997, les femmes gagnaient en moyenne 0,84 $ pour chaque dollar gagné par un homme. En 2016, elles gagnaient 0,89 $. On a donc gagné seulement 0,05 $ en 25 ans!

b) Pour cette même période, l’écart du salaire horaire moyen entre les femmes et les hommes syndiqués est passé de 7,97 % à 2,16 %. Pour les femmes et les hommes non syndiqués, l’écart du salaire horaire est plutôt passé de 21,37 % à 15,61 %.

Saviez-vous que selon les dernières données, une femme gagne en moyenne 89 cents pour chaque dollar gagné par un homme?

Le chemin parcouru :

a) En 1997, l’écart salarial horaire moyen entre les hommes et les femmes était de 15,4 % (0,84 $ pour chaque dollar). Aujourd’hui, l’écart global demeure encore au-dessus de la barre des 10 % (maintenant c’est 0,89 $ pour chaque dollar). Ça signifie qu’en 1997, les femmes gagnaient en moyenne 0,84 $ pour chaque dollar gagné par un homme. En 2016, elles gagnaient 0,89 $. On a donc gagné seulement 0,05 $ en 25 ans!

b) Pour cette même période, l’écart du salaire horaire moyen entre les femmes et les hommes syndiqués est passé de 7,97 % à 2,16 %. Pour les femmes et les hommes non syndiqués, l’écart du salaire horaire est plutôt passé de 21,37 % à 15,61 %.

Saviez-vous que selon les dernières données, une femme gagne en moyenne 89 cents pour chaque dollar gagné par un homme?

Le chemin parcouru :

a) En 1997, l’écart salarial horaire moyen entre les hommes et les femmes était de 15,4 % (0,84 $ pour chaque dollar). Aujourd’hui, l’écart global demeure encore au-dessus de la barre des 10 % (maintenant c’est 0,89 $ pour chaque dollar). Ça signifie qu’en 1997, les femmes gagnaient en moyenne 0,84 $ pour chaque dollar gagné par un homme. En 2016, elles gagnaient 0,89 $. On a donc gagné seulement 0,05 $ en 25 ans!

b) Pour cette même période, l’écart du salaire horaire moyen entre les femmes et les hommes syndiqués est passé de 7,97 % à 2,16 %. Pour les femmes et les hommes non syndiqués, l’écart du salaire horaire est plutôt passé de 21,37 % à 15,61 %.

Saviez-vous qu’en 2015, les femmes racisées gagnaient 0,59 $ contre 1 $ pour les hommes non racisés?

Le travail est loin d’être terminé. En effet, la route pour parvenir à l’équité salariale et à son maintien demeure parsemée d’embuches et des employeurs continuent de tarder ou refusent de se conformer à cette loi adoptée, il y a 25 ans.

L’équité salariale n’est pas encore atteinte pour de nombreuses femmes au Québec.

a) Les femmes gagnaient en moyenne 0,89 $ pour chaque dollar gagné par un homme en 2016;

b) Et les femmes ne sont pas toutes au même pied d’égalité sur la question. En raison d’un croisement de multiples discriminations, au Canada, en 2015, les femmes racisées gagnaient 59 cents pour chaque dollar gagné par les hommes non racisés.

Malgré les amendements à la loi en 2009 et en 2019, des problèmes de fond subsistent et portent encore préjudice aux femmes.

On veut une meilleure loi! L’expérience terrain nous permet d’affirmer que la loi n’atteint pas son objectif quant à la mise en œuvre et au maintien de l’équité salariale.

L’équité salariale est encore un objectif inachevé et la loi doit être bonifiée afin que les iniquités salariales soient véritablement et durablement réparées.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a répété à maintes reprises qu’il y aurait une autre occasion pour apporter une réforme plus substantielle à la Loi sur l’équité salariale. Nous profitons des 25 ans de la loi pour lui tendre la main afin que cela se fasse rapidement. Les prochaines modifications seront l’occasion – et devront permettre – d’atteindre à 100 % l’objectif de la loi!

On veut des salaires égaux pour des emplois équivalents.

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Saviez-vous qu’en 2015, les femmes racisées gagnaient 0,59 $ contre 1 $ pour les hommes non racisés?

Le travail est loin d’être terminé. En effet, la route pour parvenir à l’équité salariale et à son maintien demeure parsemée d’embuches et des employeurs continuent de tarder ou refusent de se conformer à cette loi adoptée, il y a 25 ans.

L’équité salariale n’est pas encore atteinte pour de nombreuses femmes au Québec.

a) Les femmes gagnaient en moyenne 0,89 $ pour chaque dollar gagné par un homme en 2016;

b) Et les femmes ne sont pas toutes au même pied d’égalité sur la question. En raison d’un croisement de multiples discriminations, au Canada, en 2015, les femmes racisées gagnaient 59 cents pour chaque dollar gagné par les hommes non racisés.

Malgré les amendements à la loi en 2009 et en 2019, des problèmes de fond subsistent et portent encore préjudice aux femmes.

On veut une meilleure loi! L’expérience terrain nous permet d’affirmer que la loi n’atteint pas son objectif quant à la mise en œuvre et au maintien de l’équité salariale.

L’équité salariale est encore un objectif inachevé et la loi doit être bonifiée afin que les iniquités salariales soient véritablement et durablement réparées.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a répété à maintes reprises qu’il y aurait une autre occasion pour apporter une réforme plus substantielle à la Loi sur l’équité salariale. Nous profitons des 25 ans de la loi pour lui tendre la main afin que cela se fasse rapidement. Les prochaines modifications seront l’occasion – et devront permettre – d’atteindre à 100 % l’objectif de la loi!

On veut des salaires égaux pour des emplois équivalents.